Casino virtuel

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Un casino virtuel est un casino accessible via des moyens de télécommunication. En général un casino virtuel est accessible par Internet.

Les casinos virtuels offrent souvent des taux de reversement plus élevés que les casinos réels, car ils ont des frais de fonctionnement beaucoup moins élevés (moins de personnel, pas de bâtiment pour accueillir les joueurs, etc.).

Leur principe de fonctionnement, international, pose cependant de nombreux problèmes aux législateurs car il permet de se passer des limitations nationales des États.

Principe de fonctionnement

Installation

Les casinos virtuels sont divisés en deux grandes catégories :

Avec téléchargement : Le joueur doit d'abord télécharger un programme à installer sur son ordinateur personnel, et ce programme communique avec le serveur de jeux.

Sans téléchargement : L'affichage est géré directement par le serveur de jeux, en HTML, Java ou en Flash.

Les casinos avec téléchargement offrent généralement des graphismes et des animations de meilleure qualité au prix du temps nécessaire pour le téléchargement et l'installation.

Jeu

Le joueur effectue ses paris sur son ordinateur personnel. Ses choix sont transmis à un serveur de jeux. Ce dernier utilise un générateur de nombres pseudo-aléatoires (PRNG) pour déterminer l’issue de la partie. Puis, il calcule les pertes ou les gains et renvoie le résultat à l'ordinateur du joueur pour affichage (généralement avec animations graphiques et sonores). Il est impossible de savoir si le logiciel utilisé est vraiment aléatoire et de nombreux témoignages font récits de logiciels qui font perdre les joueurs au bénéfice exclusif du casino en ligne.

Quelques chiffres

Les casinos en ligne représente une part de plus en plus grande sur le chiffre d'affaires des jeux d'argent en ligne. En 2010, on pouvait déjà compter 865 casinos virtuels exerçant à travers le monde, contre un peu plus de 700 en 1998. Début 2015, 85 pays avaient adopté une législation sur les jeux d'argent en ligne et casinos, ce qui permet d'estimer l'activité mondiale à 35 milliards de dollars cette même année, et ce chiffre est en constante hausse. Pour en témoigner , en 2000 les casinos en ligne généraient, selon une estimation, 2.2 milliards de dollars et en 2008 ce chiffre grimpait à 21 milliards de dollars, soit quasiment 10 fois plus en moins de dix ans.

Législation

Les législations des pays sur les casinos virtuels se répartissent en 5 grandes catégories :

Pas de législation spécifique.

Interdiction légale : il est interdit d'exploiter un casino virtuel ou d'y placer des paris.

Autorisation locale : des opérateurs du pays (en général des monopoles) peuvent exploiter des casinos virtuels sur lesquels les paris sont autorisés uniquement aux résidents du pays.

Examen en cours : un débat est en cours sur l'opportunité de légaliser les jeux en ligne. Le plus souvent, quand le débat est initié cela témoigne d'une volonté d'aller jusqu'à la légalisation, en général sous le principe de l'autorisation locale.

Autorisation générale : les pays qui ont autorisé l'exploitation de casinos virtuels internationaux sur leur sol.

Application

Il est quasiment impossible aux pays interdisant d'aller jouer sur des casinos en ligne d'effectuer le moindre contrôle, d'autant plus que les serveurs de jeux sont situés dans des territoires où cette activité est légale.

Les États-Unis étudient cependant la possibilité de rendre les banques responsables (et donc les charger d'interdire) les transferts de fonds vers les casinos en ligne : les mises sont en effet le plus souvent effectuées par carte de crédit.

En France, depuis 2010 et la loi d'ouverture a la concurrence, l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) est le seul organisme responsable de la délivrance des licences d’exploitation à des opérateurs agréés. Toutefois, les casinos non regules existent toujours. Selon la société d’intelligence économique H2 Gambling Capital, le marché gris représente plus de 357 Millions d’euros en 2015, soit près d’un tiers du marche régulé en France.